Echotopie #
C’est la future création du collectif…. Un work in progress qui ne cesse de progresser et devrait voir le jour d’ici 2026… normalement.
…D’une multitude d’installations acoustiques, mécaniques et électroniques émerge la matière son. Le public sculpte, déforme, explore les possibles de cette étrange structure. Au cœur de la machine viendra une performance où quelques entités se synchronisent pour s’emparer du dispositif. Immergé dans les oscillations, chacun et chacune arpentera le paysage sonore qui se déploiera dans l’espace.
…Parcourant une structure aux multiples recoins, hydre occupant l’espace de jeu et ses alentours, transformant un lieu connu, en un dédale ponctué de curiosités, les spectateurs, qu’il faudrait appeler arpenteurs, cherchent autant qu’ils découvrent.
Ils ont à faire l’inventaire de multiples installations imbriquées, machines mécaniques, sonores, cinétiques ou énigmatiques, cachées ou imposantes, et peut-être à essayer d’en comprendre le sens, le fonctionnement et l’interconnexion.
C’est une quête impossible, difficile, mais le voyage est dans le cheminement, pas dans la destination. Une destination, il y en aura pourtant une, s’imposant soudainement, un espace de jeu : n’était-on pas venu pour un spectacle ?
Quittant leurs manteaux de géomètres, soufflant un peu, les spectateurs peuvent s’installer dans des transats, et s’embarquer, plus passifs, pour une nouvelle traversée. Elle sera sonore, improvisée, englobante. Là encore, on ignorera tout de la destination, mais on sait désormais ce qu’on pense de la destination : du flan. Mais les voyages se ressemblent, et les voyageurs se souviendront qu’ils furent arpenteurs, et qu’ils virent d’étranges mécaniques qui pourraient bien être à l’origine des sons qui les portent. Ils n’ont pas quitté l’hydre, ils sont dans son cœur, et tout était fait pour les amener ici, maintenant, dans cette matière sonore qui les couvre entièrement.
Il y aura, et c’est malheureux, une fin, logique administrative, décision raisonnable. Une fin, comme une destination, dont on sait quoi en penser. Mais il y aura surtout, le souvenir qu’un jour, nous fument des arpenteurs.